Laurent Bosio
Instagram : @laurent_bosio_officiel
![](https://www.vaguesaintpaul.com/wp-admin/admin-ajax.php?action=kernel&p=image&src=%7B%22file%22%3A%22wp-content%2Fuploads%2Flaurent_bosio_portrait_2023.jpg%22%2C%22thumbnail%22%3A%22%2C%2C%22%7D&hash=e3be3897)
L’oeuvre de Laurent Bosio ne peut laisser personne
indifférent. Elle allie force tellurique et liberté
d’expression. « On l’aime ou on la déteste », affirme
l’artiste.
Ce qui est remarquable dans son oeuvre, commencée
il y a plus de vingt ans, c’est la puissance et la
sincérité qu’elle dégage. Des monstres polychromes
et métalliques aux bonsaïs d’aujourd’hui, on mesure
aisément la valeur qu’il accorde à ses sculptures et
à la profession dans son ensemble.
Tout aussi remarquable est son imagination en
constante mutation à travers le pinceau et la
couleur de ses peintures qui donnent naissance à
son bestiaire fantastique.
Laurent Bosio est de ceux qui laissent leur imagination
s’affranchir de toute convention, nous proposant non sans humour son univers très personnel où
l’exagération est la règle ; n’est-ce pas là le trait le plus
« niçois » ? Que son oeuvre déplaise à certains ne le
préoccupe guère.
Il dit souvent que la forme n’est qu’un prétexte à
l’évolution et qu’il puise dans son environnement
une force de transformation ; les racines d’un arbre,
une paroi rocheuse, l’architecture urbaine, les
rues, les marchés, les automobiles et les gens, qu’il
mélange pour en faire une substance organique : un
corpus d’oeuvres qui dépasse les limites de l’espace
physique et mental : une oeuvre qui signale la liberté
quand d’autres parlent de beauté et de laideur.
C’est un artiste qui vise l’impact visuel, comme on
joue aux fléchettes : il s’agit d’atteindre la cible avec
un minimum de coups.